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Photo by Lois Gray

Ginsberg-ghosted Parisian-beat-music” – For Folk’s Sake, UK

“Such a simple idea so perfectly realised, with the weight of a female Leonard Cohen wrought through the tune, interlaced with a gossamer beauty as fragile and electrifying as a gentle caress” – Simon Holland, Properganda

“A graceful, intelligent songwriter and a beguiling singer, Buettner is smarter than the average singer-songwriter.  She is a song poet, and listening to the way her lyrics glide with such non-chalant ease through these remarkable songs somehow summon to mind, unbidden, that old Jack Kerouac line about ‘beat’ being the shortened form of ‘beatific’”. – Steve Hunt, fRoots

“True Love and Water and Time Travelling alone suffice to convince us that a real talent in the landscape of female folksingers has just bloomed.” – François Gorin, Telerama

“Such a simple idea so perfectly realised, with the weight of a female Leonard Cohen wrought through the tune, interlaced with a gossamer beauty as fragile and electrifying as a gentle caress” – Simon Holland, Properganda

“Erica is a fine wordsmith and this is a really inventive and unusual album.” – Peter Cowley, FATEA

“Ginsberg-ghosted Parisian-beat-music” – For Folk’s Sake, UK

“Paris has its Sibylle Baier: an uprooted American whose enveloping siren song makes us lose all sense of reason.” – Inrocks.com

Erica Buettner – Bijou folk existentialiste

Baroudeuse avant d’être auteure-compositrice-interprète, Erica Buettner a fait rapidement du voyage son cheval de bataille. Originaire du Connecticut, elle s’enticha très vite de la vie parisienne et de son potentiel créatif. Elle y fit d’ailleurs ses premiers pas en tant que musicienne professionnelle, en enregistrant à Montmartre son premier opus True Love and Water, collaborant pour l’occasion avec le songwriter français Pierre Faa.

L’album sort le 1er janvier 2011. En parallèle, elle fait une excursion au Portugal et tombe amoureuse du pays. Exilée volontaire, vagabonde par conception, Erica Buettner est tout à la fois étrangère et chez elle où qu’elle aille, physiquement et par ses chansons, notamment, en reprenant le titre C’est Julien, originellement interprété par Marie Laforêt, et en participant à la chanson de Pierre Faa, Kokoru Iyasu, dédiée aux victimes du tremblement de terre et du tsunami ayant eu lieu à Tohoku au Japon.            

Elle lutte, elle se débat, elle, résistera

Erica Buettner quitte le Portugal et s’installe à New York en 2016. Retour aux sources, aux racines pour brûler celles du mal qui la ronge. Le cancer du sein qu’elle déclare met sa vie en péril à trois reprises. La bataille a fait rage : Erica Buettner en sort victorieuse, et reprend aussitôt le chemin des studios parisiens pour enregistrer The Book Of Waves.

Onze titres écrits durant ses années passées au pays du fado le composent. Onze chapitres d’une œuvre révélant une proximité avec l’essentiel de l’être, connecté à la découverte, aux souvenirs, à la vie. Ses grandes sœurs, Joan Baez et Joni Mitchell, ne l’ont jamais quittée. Et dans ce Train to Porto, Rome n’est pas très loin. À travers cet affrontement entre loups, le Chaos Reign ouvre la voie d’un espace Cosmic, naturel plus que surnaturel, enfoui en chacun. Enfoui en Erica Buettner, depuis toujours. 

Erica Buettner fait partie de ces personne qui ont de la chance. Pas de cette chance insolente que certains possèdent et qui leur permet de tout obtenir dans la vie, comme ça, en claquant des doigts. Non, Erica Buettner a la chance de faire encore partie de ce monde. Alors qu’elle travaillait sur The book of waves, un virulent cancer lui fut diagnostiqué. Arrêt. Après ce combat contre la maladie, elle reprend son travail là où elle l’avait été contrainte de l’abandonner. Résultat : un disque pop plein de vie.

–skriber.fr

Erica Buettner est américaine, ce qui se ressent à l’écoute des onze titres de l’album. Mais elle a également pas mal bourlingué, en Europe, en France mais surtout au Portugal. Dans ce pays, souvent seule, elle voyageait accompagnée de sa guitare, donnait des concerts à droite à gauche, dans des bars, des festivals, des centres communautaires… Cet esprit européen et bohème se sent lui aussi. Les couleurs de The book of waves n’en sont que magnifiées, rendues plus brillantes par ce subtil mélange de cultures et de paysages.

Les compositions sont plutôt de forme classique (couplet refrain), mais un soin tout particulier est apporté aux orchestrations. Si la plupart des titres peuvent se suffire de la seule forme guitare/voix (formule qu’Erica apprécie particulièrement), ils sont ici magnifiés par des claviers, des vents (clarinette, sax ténor), des cordes (violoncelle), quelques percus, le tout mixé de façon à ce que seule la voix soit en avant. Pour autant ils ne sont pas relégués aux arrières plans, chacun d’eux étant parfaitement audible.

Le chant est incontestablement le point fort de cet album. Non pas parce que la voix est originale ou autre, mais parce qu’elle est d’une douceur incroyable. Nous y sentons de la force, mais également une fragilité qu’une note de bonne humeur vient parfois secourir. Le sentiment que nous avons à l’écoute de The book of waves est celui d’une berceuse. Nous nous sentons bien, cajolés par cette voix et par ces sonorités enveloppantes

Bien évidemment, nous ne ressentons nullement l’envie de nous endormir car parfois, cette pop mélodieuse se pare d’effets psychédéliques, discrets mais facilement discernables. Ils évitent la monotonie, apportent une touche plus guillerette à cet ensemble forcément inspiré du vécu de son auteure. En alternant les atmosphères, Erica Buettner prouve qu’elle maîtrise son art de bout en bout.

C’est donc un album précieux que nous propose Erica Buettner, un disque qui repousse les ténèbres, un disque qui rassérène, un disque qui porte un message simplement positif. La vie vaut d’être vécue, surtout lorsque nous découvrons des petites douceurs telles que ce Book of waves forcément indispensable. – litzic.fr

 

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